Smartphones à l’école : bannir ou s’en servir, peut-on choisir ?
Les smartphones sont partout. En quelques années, ils ont envahi nos vies, nous servent naturellement à téléphoner, mais aussi à lire nos mails, à regarder des vidéos, à faire des jeux, à consulter Internet, à chater, à faire des vidéoconférences, à effectuer des achats, à consulter nos photos, à apprendre… Ils sont partout et nous peinons de plus en plus à nous en passer. Il suffit de partir un matin sans son smartphone pour prendre conscience de la place que ce petit appareil a pris.
Nous pouvons le consulter dans le train, dans la rue, au travail, dans un café… partout, sauf parfois à l’école.
En effet, les règlements diffèrent d’un lieu à l’autre, ils vont d’une utilisation imposée à une utilisation interdite. Dans le cadre de cette “prohibition” se développent toutes sortes de pratiques plus ou moins clandestines, tant de la part des personnes en formation que des enseignants.
Paradoxal… A l’heure des classes inversée, du blended learning, des MOOC ou toute autre intégration intelligente des TIC au service des situations d’enseignement-apprentissage, étrange de voir que les avis divergent entre une utilisation des appareils personnels dans une logique de BYOD et leur interdiction.
Cette soirée se déroulera en deux temps : une conférence autour des éléments cités ci-dessus, puis un deuxième temps consacré à un débat impliquant le public.
Intervenants :
Christophe Gremion est maître d’enseignement à l’IFFP et président de l’AUPTIC.education. Ses travaux de recherches se centrent sur l’évaluation et le développement de la pratique réflexive dans les situations d’alternance. Il voit le numérique comme un moyen de rallier les lieux et les temporalités d’apprentissage et de formation.
Nicolas Rebord est maître d’enseignement et responsable de filière à l’IFFP ainsi que vice-présidentde l’AUPTIC.education. Il s’intéresse aux thématiques des courants de pensée éducatifs, de l’épistémologie et des techniques éducatives. Son travail s’appuie sur le champ de l’analyse de l’activité, plus spécifiquement celui de l’énaction.
